»L’OFFERTOIRE » une attention particulière à porter lors des quatre dimanches qui ménent vers Noël. 27 Novembre 2022 : 1er dimanche de l’Avent …/…
Arrêt sur image : à la messe, l’offertoire qu’est-ce que c’est ?
L’année liturgique commence avec le premier dimanche de l’Avent.
Durant le temps de l’Avent 2022, les équipes liturgiques du secteur de Savigny-Viry souhaitent attirer notre attention sur un moment de la messe appelé « offertoire ». Il arrive que ce moment passe sous silence, presque inaperçu pendant la messe, soit parce que plusieurs s’occupent au même moment de la quête, ou chantent (chant dit d’offertoire). En réalité, un dialogue est prévu entre le prêtre et l’assemblée et les gestes que le célébrant principal accomplit sont profondément significatifs. Il (le prêtre), présente les offrandes au nom de l’assemblée des fidèles, en premier lieu le pain et le vin, mais aussi ce que les fidèles ont apporté pour la célébration (autres offrandes, argent de la quête …).
L’offertoire est la partie de la messe à la suite du Credo et de la prière universelle qui introduit le temps proprement eucharistique, jusqu’à la prière sur les offrandes. Cette prière sur les offrandes est dite sur cette invitation maintenant bien connue : « Priez, Frères et Sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant » et l’assemblée de répondre : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice, à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Église ».
En réalité, d’autres dialogues avec l’assemblée existent avant ce dernier. Les personnes qui participent aux messes en semaine y sont un peu habituées et encore. Alors durant ce temps de l’Avent, pendant quatre semaines, nous aurons à vivre ces dialogues en signe d’offrandes communes à Dieu le Père par le Christ mort et ressuscité porté par la puissance de l’Esprit-Saint. Mais aussi en signe d’accueil du don de Dieu le Père, don qu’il nous fait à chacun et en tant qu’assemblée qui célèbre le mystère eucharistique.
Bon temps de l’Avent !
Père Emmanuel BIDZOGO
Le diocèse vous propose, en cette année 2022, CALENDRIER DE L’AVENT EN LIGNE : voir ICI
FRUIT DE LA TERRE
« les fruits de la terre doivent profiter à tous »
(extrait de l’audience générale donnée le 26 aout 2020 à Montréal par le pape François )
Pas de carte blanche sur la Terre
…/… Dieu a confié la terre et ses ressources à la gérance commune de l’humanité et nous a demandé de la cultiver en son nom, mais «attention à ne pas interpréter cela comme une carte blanche pour faire de la terre ce que l’on veut.» Au contraire, a poursuivi le Saint-Père, il «existe « une relation de réciprocité responsable » (ibid.) entre nous et la nature. Nous recevons de la création et nous donnons à notre tour. “Chaque communauté peut prélever de la bonté de la terre ce qui lui est nécessaire pour survivre, mais elle a aussi le devoir de la sauvegarder”(ibid.).»
La terre a été donnée «à tout le genre humain», «il est donc de notre devoir de faire en sorte que ses fruits arrivent à tous, et pas seulement à quelques-uns». Et pour cela, l’autorité politique doit réguler l’exercice légitime du droit de propriété. Car les propriétés et l’argent sont «des instruments qui peuvent servir à la mission», «mais nous les transformons facilement en fins, individuelles ou collectives», et ce faisant, «on porte atteinte aux valeurs humaines essentielles», «l’homo sapiens se déforme et devient une espèce d’homo œconomicus – dans le mauvais sens du terme – individualiste, calculateur et dominateur.», a continué François. L’être humain oublie alors qu’il a été créé à l’image de Dieu.
Ainsi, «quand l’obsession de posséder et de dominer exclut des millions de personnes des biens primaires ; quand l’inégalité économique et technologique est telle qu’elle déchire le tissu social ; et quand la dépendance vis-à-vis d’un progrès matériel illimité menace la maison commune, alors nous ne pouvons pas rester impassibles. Non, cela est désolant.» Le Souverain Pontife a donc invité chacun à agir ensemble, «L’espérance chrétienne, enracinée en Dieu, est notre ancre.»
Les premières communautés chrétiennes qui ont vécu des périodes difficiles l’avaient elles bien compris et avaient mis tout leurs bien en commun. «Puissent les communautés chrétiennes du XXIe siècle retrouver cette réalité». En conclusion, a estimé François, «Si nous prenons soin des biens que le Créateur nous donne, si nous mettons en commun ce que nous possédons de façon à ce que personne ne manque de rien, alors nous pourrons véritablement inspirer l’espérance pour faire renaître un monde plus sain et plus équitable.»