« Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson » (Jn 21,1-19)
« »…/… Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson…./… »
28Ce texte, ajouté postérieurement à l’évangile de Jean, se présente comme un épilogue où la dernière apparition pascale mentionnée sert à mettre en place les structures de l’avenir. Celles-ci sont décrites selon un procédé cher à Jean et à son école : l’allusion, le symbolisme.
Au signe de cette pêche extraordinaire le disciple que Jésus aimait (saint Jean) reconnaît Jésus : C’est le Seigneur, mot pour désigner le Ressuscité. Puis c’est le repas de poisson sur un feu de braise et du pain que Jésus prend et donne, repas qui évoque évidemment l’eucharistie et où la présence du Christ atteint une densité extrême. A ce moment ils savaient que c’était le Seigneur.
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