Liturgie familiale et méditation
Le temps ordinaire se déploie en 2 périodes distinctes de l’année liturgique. En effet, entre le baptême du Seigneur et le mercredi des Cendres, puis entre la Pentecôte et l’Avent, se déroule le temps dit « Ordinaire », au sens d’habituel (ordinarius) familier, proche du déroulement quotidien de l’existence. Il est jalonné d’un certain nombre de fêtes et solennités.
Nous concevons parfois le Temps ordinaire en négatif, à partir de ce qu’il n’est pas, à savoir un temps spécifique de préparation ou de fête. « Ordinaire » devient alors synonyme de « quelconque ». Le Temps ordinaire constitue un défi d’envergure, dans une culture ambiante qui valorise l’événementiel et ignore la vertu de répétition.
Le Temps ordinaire invite à reconsidérer la nouveauté pascale de toute célébration et à affirmer de manière heureuse la fécondité de l’ordinaire et du quotidien chrétien.
Au sein même de ce temps dit « ordinaire » qui célèbre la nouveauté permanente de l’irruption de Dieu dans l’histoire, l’expression « Dimanche du Temps ordinaire » déploie alors toute sa puissance.
(source : Liturgie et Sacrements)
LITURGIE FAMILIALE DU DIMANCHE 17JANVIER :
Deuxième dimanche du temps ordinaire, Année B
« En communion avec tous les chrétiens qui peuvent encore célébrer l’Eucharistie en ce dimanche, ainsi qu’avec ceux d’ici ou d’ailleurs qui n’ont pas de messe dominicale pour une raison ou une autre, et animés par le désir de se retrouver ensemble à nouveau pour célébrer l’Eucharistie, Élevons notre cœur vers le Seigneur. »
« Parle Seigneur, ton serviteur écoute » (1 S 3,3b-10.19)
« Vos corps sont les membres du Christ » (1 Co 6, 13c-15a. 17-20)
« Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui » (Jn 1, 35-42)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Brève méditation
Comme Samuel et les premiers disciples de Jésus, Dieu appelle qui il veut, comme il veut, quand il veut et où il veut. Cet appel échappe à toute programmation humaine et peut survenir de façon imprévue, par le biais d’un pèlerinage, par une suggestion ou au terme d’une longue recherche. Les réponses à cet appel sont aussi variées. Le psalmiste se rend immédiatement disponible, alors que ce n’est pas le cas pour certains à l’instar des premiers disciples de Jésus qui ont été préalablement avec Jean Baptiste. De plus, il est important de reconnaître que même s’il y a des milieux déjà favorables à son épanouissement (comme Samuel qui servait dans le temple et les disciples de Jésus qui vivaient déjà auprès de Jean-Baptiste), l’appel de Dieu a besoin de discernement et de confirmation. À cette étape, le rôle de l’Église s’avère alors déterminant pour aider à mieux concrétiser la réponse à cet appel. Dieu nous appelle pour nous montrer son amour et pour demeurer constamment en sa présence pour notre salut et pour Sa gloire. Amen.