Osons parler argent

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Denier du culte

Pourquoi est-ce si difficile de parler argent dans l’Église ?
Pourquoi les catholiques sont-ils si peu attentifs à leurs besoins ?
Car il s’agit de couvrir les frais de ce qui est nécessaire à leur vie chrétienne.

- La vie chrétienne a besoin de personnes qui l’animent, qui l’organisent… Sait-on que les prêtres du diocèse ne gagnent pas la moitié du salaire moyen des Français ? Ils ne s’en plaignent pas. Mais, lorsque l’on pense aux exigences de leur ministère, on peut se demander s’il est juste qu’ils n’aient pas de quoi être généreux.

- La vie chrétienne a besoin de lieux de rencontre et de culte : pour un certain nombre, l’entretien de ces bâtiments est pris en charge par les municipalités… mais, dans notre diocèse, ce n’est pas le cas majoritaire. C’est-à-dire que, s’ils veulent avoir un toit, un chauffage, un lieu propre, c’est aux chrétiens de faire le nécessaire. Cette année, une paroisse a dû arrêter le catéchisme des enfants parce que sa salle n’était plus en état de les recevoir.
L’entretien des bâtiments est d’autant plus onéreux que les normes de sécurité et d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite sont de plus en plus strictes.

- La vie chrétienne a besoin de générosité. Beaucoup de catholiques sont généreux pour répondre à bien des sollicitations. Et c’est bien. Mais en tant que communauté, ils sont appelés à se souvenir de ceux qui sont dans la nécessité.

Il y a des cas émouvants… et nous y répondons… Mais il y a aussi le soutien dans le temps, celui qui n’est spectaculaire mais qui est nécessaire (comme la formation pour être capable de se prendre en main)…

J’oublie les impôts, les assurances, le soutien aux jeunes…

Dans le département, des chrétiens non catholiques demandent que chacun reverse 10% de ses revenus (la dîme) pour faire vivre leur communauté ! Nous ne demandons pas cela… mais nous demandons que chacun participe à hauteur de ses moyens, appelle ceux qui l’entourent à donner aussi, éduque ses enfants à le faire.

Osons parler argent…
C’est le prix de notre liberté.